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QU’EST-CE QUE LA VIOLENCE SEXUELLE?

Une agression sexuelle est une activité sexuelle indésirable faite sans votre consentement (permission).

Les agressions sexuelles sont des commentaires sexuels indésirables ou un contact, des bisous ou des caresses forcées.

L’agression sexuelle est un acte sexuel ou une tentative d’acte sexuel exercé par la violence ou la force, y compris les relations sexuelles non désirées.

L’agression sexuelle est une infraction pénale.

L’agression sexuelle n’implique pas nécessairement des blessures physiques. Vous pouvez signaler des agressions sexuelles qu’elles soient récentes ou non à tout moment – il n’y a aucun délai.

Qu’est-ce que le consentement ?

Le consentement est le fait de se prononcer en faveur d’une activité sexuelle. En d’autres termes, vous devez consentir de façon active et volontaire à l’activité sexuelle.

Toute activité sexuelle sans consentement est une agression sexuelle.

Le consentement ne peut pas être impliqué.
L’absence de « non » n’est pas un consentement.
Le consentement ne peut pas être donné si vous êtes sous l’effet de l’alcool ou d’une drogue.
Le consentement ne peut pas être obtenu par des menaces.
Vous pouvez retirer votre consentement à tout moment.
Vous êtes la seule personne en droit de donner votre consentement. Personne ne peut consentir à une activité sexuelle à votre place.

Âge du consentement

Au Canada, l’âge légal du consentement est de 16 ans. Cela signifie qu’avant l’âge de 16 ans une personne n’est pas en mesure de consentir légalement à participer à une activité sexuelle. Toute personne exerçant une activité sexuelle avec des mineurs de moins de 16 ans, peut être accusée d’une infraction pénale – même si ce dernier participe de son plein gré.

Il existe des exceptions à cette règle si le partenaire n’a pas de relation de confiance ou d’autorité avec le mineur, tel qu’un entraîneur, un gardien d’enfants, un enseignant, un travailleur, etc.) Si la personne a une relation de confiance ou d’autorité sur le mineur, celui-ci n’est pas en mesure de consentir.

Exceptions :

  • Un mineur âgé de 12 ou 13 ans peut consentir à une activité sexuelle avec un partenaire n’ayant pas plus de deux ans d’écart avec lui ou elle.
  • Un mineur âgé de 14 ou 15 ans peut consentir à une activité sexuelle avec un partenaire n’ayant pas plus de cinq ans d’écart avec lui ou elle.

L’agression sexuelle est un acte qui se produit quotidiennement

1 femme sur 3 est touchée par l’agression sexuelle.
1 homme sur 6 est touché par l’agression sexuelle.

Moins de 10 % des agressions sexuelles sont signalées à la police.
Plus de 75 % des agressions sexuelles sont commises par une personne connue.
Plus de 60 % des agressions sexuelles se produisent dans une maison.

MYTHES SUR L’AGRESSION SEXUELLE

La compréhension de l’agression sexuelle par la société peut être influencée par des malentendus et des fausses croyances. Les faits ci-dessous vous permettront de mieux comprendre l’agression sexuelle :

Le mythe : Il est peu probable que je sois ou qu’une personne de mon entourage soit victime d’une agression sexuelle.
Les faits : N’importe qui peut être victime d’agression sexuelle. Des personnes de tous les milieux socioéconomiques et ethniques sont victimes d’agression sexuelle. Les jeunes femmes, les femmes autochtones et les femmes handicapées sont plus exposées aux agressions sexuelles.

Le mythe : L’agression sexuelle est le plus souvent commise par des étrangers.
Les faits : 82 % des agressions sexuelles sont commises par l’entourage de la victime incluant ses fréquentations et son conjoint ou époux. [1]

Le mythe : Une agression sexuelle est plus susceptible de se produire à l’extérieur dans des endroits sombres et dangereux.
Les faits : La majorité des agressions sexuelles se produit dans des espaces privés tels qu’une résidence ou une maison privée.

Le mythe : Si une femme n’effectue pas de signalement auprès de la police, il ne s’agissait pas d’une agression sexuelle.
Les faits : Si une victime ne signale pas une agression cela ne signifie en aucun cas une absence d’agression. Moins d’une victime sur dix signale le crime à la police. [2]

Le mythe : Ce n’est pas grave d’avoir des relations sexuelles avec une femme lorsqu’elle est ivre, sous l’effet de drogue ou inconsciente
Les faits : Si une femme est inconsciente ou incapable de consentir en raison de l’alcool ou de drogues, elle n’est pas en mesure de donner son consentement légal. Sans consentement, il s’agit d’une agression sexuelle.

Le mythe : Si une femme ne crie pas ou ne réagit pas, il ne s’agit pas d’une agression sexuelle.
Les faits : Lorsqu’une femme est agressée sexuellement, elle peut être paralysée par la peur et être incapable de riposter. Elle peut craindre qu’en cas de lutte, l’agresseur ne devienne plus violent. Si elle est sous l’influence de l’alcool ou des drogues, elle peut être dans l’incapacité de résister.

Le mythe : Si une femme ne pleure pas ou ne parait pas bouleversée, il ne s’agit pas d’une agression sexuelle.
Les faits : Chaque femme répond différemment au traumatisme des agressions sexuelles. Elle peut pleurer ou être calme. Elle peut être silencieuse ou très en colère. Son comportement n’est pas un indicateur de son expérience. Il est important de ne pas juger une femme sur sa manière de réagir à l’agression.

Le mythe : Si une femme ne présente pas de blessures physiques évidentes, comme des coupures ou des ecchymoses, elle n’a probablement pas été agressée sexuellement.
Les faits : L’absence de blessure physique ne signifie pas qu’une femme n’a pas été agressée sexuellement. Un délinquant peut utiliser des menaces, des armes ou d’autres mesures coercitives qui ne laissent pas de marques physiques. Elle peut avoir été inconsciente ou neutralisée d’une autre manière.

Le mythe : Si cela arrivait vraiment, la femme serait capable de raconter facilement tous les faits dans l’ordre approprié.
Les faits : Le choc, la peur, l’embarras et la détresse peuvent nuire à la mémoire. De nombreux survivants tentent de minimiser ou d’oublier les détails de l’agression pour faire face aux traumatismes. La perte de mémoire est fréquente lorsque de l’alcool et/ou des drogues sont impliqués.

Le mythe : Les femmes mentent et inventent des histoires d’agressions sexuelles.
Les faits : Le nombre de faux signalements d’agression sexuelle est très faible, par rapport aux faux signalements pour d’autres crimes au Canada. L’agression sexuelle porte une telle stigmatisation que beaucoup de femmes préfèrent ne pas la signaler.

Le mythe : Ce n’était pas un viol, donc ce n’était pas une agression sexuelle.
Les faits : Tout contact sexuel non désiré est considéré comme une agression sexuelle. Un survivant peut être gravement touché par toutes les formes d’agression sexuelle, y compris les caresses, les frottements, les baisers ou d’autres actes sexuels indésirables. De nombreuses formes d’agression sexuelle ne comportent aucun contact physique, comme le harcèlement ou la distribution d’enregistrements visuels intimes. Tous ces actes sont sérieux et peuvent être préjudiciables.

Le mythe : Les femmes handicapées ne sont pas agressées sexuellement.
Les faits : Les femmes handicapées courent un risque élevé d’agression sexuelle. Celles qui vivent avec des capacités réduites ont plus de deux fois plus de chances d’être victimes d’agression sexuelle que celles qui sont valides. [3]

Le mythe : Les maris ne peuvent pas agresser sexuellement leurs femmes.
Les faits : L’agression sexuelle peut se produire avec son mari ou son partenaire intime.

Le mythe : Je suis responsable à cause de ma tenue vestimentaire.
Les faits : Les vêtements que vous portez ne sont qu’une déclaration de mode. Vos vêtements ne donnent pas leur consentement.

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